dilluns, 18 de gener del 2021

Faut-il faire le deuil du Carnaval 2021 ?

Les uns diront : « Pas question ! » Les autres : « Vaut mieux sauter un an et rebondir ensuite ».
La Covit est un sacré coup contre la santé, le moral, les métiers… Mais comme il y a du bon et du mauvais en toute chose, ce putain de virus a l’intérêt de réveiller en nous quelques questions essentielles.

En particulier, celle du sens profond de la fête, des fêtes qui comme Carnaval,
nos totems, nos masques… n’existent pas sans explications, ni sans origines.

Il y a beaucoup à dire là-dessus, mais comme nous vivons un monde dans lequel celle ou celui qui cherche les causes est vite accusé(e) d’être un « intello » ou « ennuyeux », contentons-nous d’aller droit au but.
A l’origine, les fêtes n’existaient que pour redonner la santé, le moral et le sens de vivre ensemble. Elles étaient le meilleur vaccin pour faire face à tous les malheurs : guerres, famines,épidémies, fléaux naturels… Regardez les légendes de nos totems ; regardez le sens du mot  « masc » en langue d’oc, du mot « festa » en latin, du mot « enthousiasmos » en grec ; regardez tous ces jeux où l’on prend plaisir-et-force à se faire peur …
 

Bien entendu, ces inventions festives de l’humanité primitive peuvent nous sembler dérisoires à l’heure où nous croyons au miracle des vaccins. Certes, s’ils sont miraculeux, profitons-en !... mais n’oublions pas que les « vaccins primitifs » qu’étaient les fêtes de fin d’hiver et du printemps renaissant visaient avant tout à redonner la « gnaque », c’est-à-dire : les énergies positives indispensables pour faire reculer le mal. Ces énergies étaient  inimaginables sans rechercher l’alliance avec les forces cosmiques, divines ou naturelles.


Entre la prudence absolue qui est d’interdire la fête et la fête intempestive qui ne se rappelle plus des initiations nécessaires à ses buts, n’existe-t-il pas un espace pour la sagesse ? Cet espace n’est-il pas celui de l’imaginaire que s’autorisent les vrais peuples quand ils savent associer leur avenir et leur passé, pour inventer dans le présent les formes qui redonnent la santé sans la perdre, le moral sans la morbidité, le vivre ensemble sans le chacun chez soi.
Claude Alranq

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